Psychopraticienne de la thérapie Enfant Gigogne, je vous accompagne, avec cette thérapie, à comprendre et à traverser autrement une difficulté que vous vivez en tant qu’adulte.
Cette thérapie permet d’accéder aux blessures originelles et expériences traumatiques que vous avez vécu en tant qu’enfant, bébé, nouveau-né, voire même bébé fœtus. Evènements traumatiques en lien avec votre limite, trouble, symptôme que vous ressentez dans votre présent.
Dans un premier temps, il s’agit d’un travail d’identification des mémoires traumatiques. Dans un second temps, cette thérapie permet une mise en paix de l’enfant que vous étiez et qui a vécu ce traumatisme. Pour aboutir à une résolution de ses traumas émotionnels enfouis.
Mais, alors qu’est-ce qu’une expérience traumatique et comment la définir ? Quelles sont les conséquences d’une telle expérience ?
Définition d’une expérience traumatique
Une expérience traumatique est une expérience vécue avec une charge émotionnelle négative ou douloureuse intense. Elle est en lien avec un choc aussi bien psychique que physique.
Si dans une certaine mesure, la nature de l’expérience entre en ligne de compte, c’est principalement la façon subjective de la vivre qui détermine le caractère traumatique de l’expérience. Le philosophe grec, Épictète disait : « Ce ne sont pas les événements qui affectent l’homme mais le sens que l’homme leur donne ».
Une expérience traumatique présente toujours a minima les caractéristiques suivantes :
• Une charge émotionnelle importante relative à la palette d’émotions citée précédemment, ou bien des émotions moindres qui se répètent.
• Un manque d’information ou des informations fausses au sujet de l’expérience vécue qui la rendent encore plus insupportable.
• L’impossibilité de libérer les charges émotionnelles induites par l’expérience.
• L’impossibilité de pouvoir verbaliser l’expérience auprès d’une personne de confiance.
• L’impossibilité de pouvoir demander et recevoir du réconfort verbal et physique et des explications de la part d’une personne de confiance.
C’est donc en grande partie en fonction de la subjectivité et de l’intensité de la charge émotionnelle avec laquelle l’événement est vécu qu’il est traumatisant ou pas.
Source : extrait de l’ouvrage de Jean-Paul Fluteau
Les conséquences et les effets d’une expérience traumatique
Les premiers effets d’une expérience traumatique sont un marquage au niveau psycho-émotionnel.
Les émotions non évacuées s’enfouissent à différents niveaux de la sphère psycho-émotionnelle. Et selon le niveau auquel l’expérience traumatique est vécue, elle peut être archivée dans la mémoire non consciente. C’est souvent le cas lorsqu’elle est vécue avant la barrière amnésique primaire.
Mais dans le cas où le trauma est vécu après la barrière amnésique primaire, il peut :
- être archivé et rester dans la mémoire consciente lorsque l’expérience n’est pas trop déstabilisante pour l’enfant,
- être refoulé : l’expérience est conservée dans la mémoire non consciente parce qu’il serait trop perturbant pour l’enfant et son développement.
Dans ces 2 cas, un Enfant Gigogne est bien présent au sein de la personne.
Un enfant Gigogne qui possède des émotions enfouies va alors agir comme un aimant et attirer et créer des évènements, des situations, des problèmes, des rencontres, etc. semblables à l’expérience traumatique vécue. Souvent cet enfant va recréer, dans sa vie d’adulte, de nouveaux chocs émotionnels qui se répèteront tout au long de sa vie.
Il n’est pas rare qu’à force de répétitions ces problèmes deviennent de plus en plus intenses et difficiles à vivre.
Les expériences traumatiques violentes sont archivées dans la mémoire non consciente afin d’éviter que le souvenir de ce traumatisme ne soit trop dévastateur pour le devenir de l’enfant. Mais alors que l’oubli a été bénéfique pour l’enfant et son développement, il est souvent néfaste pour l’adulte.
Il est donc vital qu’à un moment donné de la vie de la personne, ces émotions enfouies puissent être évacuées.
C’est donc dans ces circonstances que, suite à un événement de vie semblable à l’expérience traumatique, l’Enfant Gigogne peut soudainement se réveiller.
On recense différents évènements importants et déclencheurs tels que :
- le décès d’une personne proche,
- une séparation,
- une perte d’emploi, etc.
A la suite d’un événement de ce type, la personne peut être submergée d’émotions qui lui paraissent totalement en décalage avec sa situation actuelle. Le plus souvent, elle ne fait pas le lien avec une expérience douloureuse du passé (une mise en couveuse à la naissance, un abandon, le décès de la maman pendant ou après la naissance, un abus sexuel de la petite enfance, etc.).
Les manifestations symptomatiques de l’Enfant Gigogne
Les émotions enfouies de l’Enfant Gigogne peuvent rester très longtemps en sommeil tout en agissant subtilement comme un aimant qui attire de nouvelles expériences de même nature. Elles agissent comme un poison émotionnel qui se distille au fil des années. L’oubli, qui était bénéfique à l’enfant, devient néfaste pour l’adulte dans son quotidien.
Lorsque la structure psychique de l’Enfant Gigogne est suffisamment forte pour gérer la réalité de l’expérience traumatique passée, il se réveille. C’est alors qu’il est victime de comportements dont il ne comprend pas les raisons. Souvent, ces comportements s’accompagnent de cette phrase caractéristique du réveil des émotions : “C’est plus fort que moi, je ne peux pas m’en empêcher ! “.
De nombreux symptômes sont à considérer comme des appels au secours d’un Enfant Gigogne :
- les phobies :
- l’agoraphobie (peur panique de la foule et du dehors),
- la claustrophobie (peur panique des petits espaces fermés),
- la thanatophobie (peur panique de la mort),
- la zoophobie (peur panique des animaux),
- la nosophobie (peur panique d’être malade, d’être sali),
- la peur de prendre la parole en public,
- la peur du regard des autres,
- le manque de confiance en soi,
- les crises d’angoisse,
- la boulimie et l’anorexie,
- l’impuissance et autres problèmes liés à la sexualité,
- etc.
L’origine des troubles et symptômes fréquemment rencontrés se situe le plus souvent au cours de la vie intra-utérine, de la naissance et de la petite enfance.
Source : extrait de l’ouvrage de Jean-Paul Fluteau
Quand une mémoire traumatique est réactivée
Je vous présente une vidéo qui vous permet de comprendre Quand une mémoire traumatique est réactivée – YouTube
La mémoire traumatique permet à l’Enfant Gigogne de stocker un évènement traumatisant afin de poursuivre son développement de l’enfant à l’adulte. L’expérience traumatisante peut être stockée sous forme d’émotions, de sons, de sensations, d’odeurs, etc. Vient alors un événement déclencheur qui réveille et réactive la mémoire traumatique en libérant toutes sortes de peurs, d’angoisses, de tristesse.
L’Enfant Gigogne perd sa capacité à réguler ses émotions et appelle au secours de différentes manières :
- en les « combattant » par les pleurs, la dépendance à l’autre, etc. ,
- avec le besoin de contrôle qui se traduit par la violence, la colère, l’agressivité envers les autres et soi-même,
- la fuite caractérisée par les troubles alimentaires, l’incapacité à s’engager, l’addiction aux drogues, médicaments, alcool, etc. ,
- en dissociant son corps de son esprit.
Ces différents appels au secours entrainent parfois des conséquences graves (violence, dépendance affective, tentative de suicide, etc.)
Je vous accompagne, par la thérapie de l’Enfant Gigogne à identifier l’expérience traumatique vécue et vous aide à vous libérer des émotions et ressentis en lien avec cette mémoire traumatique.
De nombreuses ressources à votre disposition :
- « La thérapie Enfant Gigogne » de Jean Paul Fluteau
- « Tout se joue avant la naissance » de Jean Paul Fluteau :
- Jean-Paul Fluteau, psychologue clinicien
- “ Quand une mémoire traumatique est réactivée” de François LOUBOFF